« Je te regarde grandir, et je suis fier de toi! »
Voilà un message fort qu’un parrain ou une marraine peu envoyer à son filleul, en grandes lettres.
Pour vous aider à écrire à votre filleul, nous vous proposons quelques conseils. Tous les courriers doivent être adressés à notre bureau de Bierges ; nous nous occupons de son acheminement.
Internet ou papier ?
Vous pouvez écrire à votre filleul :
- par courrrier postal à notre bureau : SEL Projets, Rue Provinciale 243, 1301 BIERGES
- par courrier électronique au parrainages@selprojets.be (le délai d’acheminement vers votre filleul en sera raccourci) ;
- via la page Contact de ce site.
S’il y a besoin de traduction, elle sera faite quel que soit le moyen de communication que vous utilisez.
Les étiquettes sont indispensables !
N’oubliez pas de mettre une étiquette avec votre référence et celle de l’enfant sur tout ce que vous envoyez au SEL Projets. Ces étiquettes vous sont fournies quand vous débutez votre parrainage et nous pouvons vous en envoyer d’autres sur simple demande de votre part. Par courrier électronique, veuillez reprendre les références mentionnées sur les étiquettes dans votre Email, et sur les pièces jointes si vous en envoyez. Pour protéger votre vie privée, ne mettez jamais votre adresse personnelle sur la lettre.
Que puis-je joindre au courrier ?
Par courrier postal ou par courrier électronique, vous pouvez joindre des photos : les photos ne sont pas aussi courantes dans les pays en voie de développement que chez nous, elles seront grandement appréciées.
• Une photo de vous dans votre premier courrier : vous qui êtes cette personne du bout du monde qui s’intéresse à lui et qui prend soin de lui, ajoutera une dimension supplémentaire à votre relation. Elle personnalisera votre correspondance et aidera votre filleul à approfondir sa relation avec vous.
• d’autres photos par la suite, une photo de votre famille, vos amis ;
• des photos artistiques ;
• des photos de paysages ;
• des photos de vos animaux préférés, de votre ville ;
• des photos de joueurs de football, de rugby ou autres sportifs.
Evitez d’envoyer des photos mettant en relief les différences économiques entre vous et votre filleul (par exemple votre maison, vos voitures…). Examinez soigneusement ce qui se trouve en arrière-plan sur les photos. S’il vous arrivait d’envoyer une photo que notre équipe sur le terrain juge inadaptée, nous nous permettrons de vous contacter à ce sujet.
Par courrier postal, vous pouvez joindre aussi d’autres choses mais en respectant les conditions suivantes (en raison des douanes et d’une réglementation stricte sur le courrier dans les différents pays) : des envois plats, en papier, d’une dimension de 21 x 29,7 cm et d’une épaisseur de 6 mm au maximum. A titre d’exemple :
• des marque-pages en papier ;
• des calendriers (format A4, épaisseur de 6 mm maximum, sans spirales ou reliure);
• des feuilles de coloriages ;
• du papier Canson au format A4 ;
• des cartes de vœux ;
• des fleurs ou feuilles plastifiées ;
• des magazines au format A4 pas plus que épais que 6 mm ;
• de l’origami ;
• des poupées en papier ;
• du papier pour scrapbooking (en respectant le format A4) ;
• des cartes postales, des cartes avec versets bibliques ;
• de petits posters ;
• des autocollants en papier…
Merci de coller une étiquette sur chaque élément de votre courrier pour que l’enfant les reçoive effectivement. Si vous n’en avez plus nous pouvons vous en envoyer d’autres sur simple demande.
Puis-je envoyer un colis à mon filleul ?
Non, ce n’est malheureusement pas possible. En raison des douanes et d’une réglementation stricte sur le courrier dans les différents pays où nous travaillons, les lettres qui ne seraient pas plates ou en papier ainsi que les lettres dépassant le format de 21 x 29,7 cm et une épaisseur supérieure à 6 mm pourraient être retenues par les douanes et retarder l’envoi de tout une liasse de lettres pendant plusieurs semaines. Si vous souhaitez lui faire un cadeau, vous pouvez faire un virement et laissez les responsables du centre d’accueil acheter sur place ce qui pourrait faire vraiment plaisir ou être utile à votre filleul.
Pourquoi ne pas écrire directement à mon filleul ?
La correspondance avec votre filleul doit obligatoirement passer par le SEL Projets. L’expérience a prouvé qu’acheminer le courrier par l’intermédiaire de notre partenaire était le moyen le plus efficace de traiter la correspondance. Cela nous permet de proposer un service de traduction approprié dont vous-même et votre filleul avez besoin pour parvenir à une communication efficace. Cela nous permet d’obtenir un acheminement plus sûr, ce courrier étant remis personnellement aux enfants habitant dans des zones reculées ou très instables. Cela nous permet de protéger les enfants et votre vie privée. Pour plus d’information à ce sujet, n’hésitez pas à contacter le bureau du Parrainage au SEL Projets.
A quelle cadence écrire ?
Vous pouvez écrire à votre filleul aussi souvent que vous le désirez. Vous recevrez au moins trois lettres par an de votre filleul. Nous vous encourageons à en faire au moins autant, même si ce n’est qu’une courte lettre ou une carte. Il vaut mieux privilégier les lettres courtes et simples afin de faciliter la traduction.
N’hésitez pas à faire preuve de créativité pour les supports papiers utilisés
Cartes postales, cartes spéciales, marque-page, timbres, pages à colorier, photos, autocollant, et dessins … peuvent accompagner la lettre que vous avez écrite. Les enfants aiment beaucoup recevoir ce genre de documents qui leur montre l’amour particulier que vous leur portez. Vous pourriez aussi leur envoyer une copie de leur propre photo ! Chacun de ces supports doit rester au format A4 maximum (21 x 29,7 cm). Veuillez noter qu’il n’est pas possible d’envoyer d’objet ou de colis à votre filleul. Uniquement des supports papiers !
Ecrivez des lettres courtes et simples
Parlez de choses que votre filleul peut comprendre facilement. Voici quelques exemples :
• Décrivez votre famille. Les enfants aiment beaucoup recevoir des photos de la famille de leur parrain.
• Discutez de vos passe-temps favoris. Racontez ce que vous avez fait pendant les vacances. Parlez de sports ou d’activités que vous appréciez.
• Une description de votre lieu de travail, de votre église ou de votre école peut intéresser l’enfant que vous parrainez. La description de votre travail convient particulièrement bien pour les enfants un peu plus âgés.
• Expliquez ce qui se fait dans votre pays pour les fêtes.
• Donnez une description générale de l’endroit où vous vivez (mais attention : ne donnez pas votre adresse !).
• Encouragez votre filleul à chaque succès et à chaque étape importante de sa vie.
• Souvenez-vous de votre enfance !
• Parlez de ce que vous avez vécu ou êtes en train de vivre, de quelque chose que vous avez appris à l’école…
• Décrivez comment vous avez surmonté un défi ou atteint un but,
• Partagez vos histoires et versets bibliques préférés. Rappelez à votre filleul que vous priez pour lui ou elle régulièrement.
• Mentionnez des éléments dont votre filleul a parlé dans ses lettres. Nous vous demandons également de ne pas écrire de lettre de plus d’une page pour faciliter le travail de nos traducteurs bénévoles. Cela permettra aussi aux lettres d’arriver plus rapidement à destination.
Evitez certains sujets
Quelques sujets pourraient mettre votre filleul mal à l’aise.
• Ne pas détailler ses possessions matérielles (par exemple en insistant sur la taille de votre maison ou sur la marque de votre voiture). Ceci ne ferait que creuser la différence entre vous et l’enfant que vous aidez.
• Ne pas suggérer que votre filleul vienne visiter votre pays.
• Ne pas demander à votre filleul le genre de cadeau qu’il voudrait que vous lui envoyiez. Dans beaucoup de pays, cette question mettrait l’enfant dans une situation très gênante sur le plan social.
• Ne pas lui demander de vous adresser des photos : trouver un appareil photo peut être quelque chose de très difficile, voire coûteux.
• Ne pas utiliser de l’argot ou d’autres expressions difficiles à traduire ou à comprendre.
• Ne pas exprimer d’opinions politiques.
Puis-je demander si mon filleul croit en Dieu ou est chrétien ?
Oui, bien sûr. Mais il ne faut pas oublier que le programme de parrainage est proposé aux familles sans distinction de religion. Dans ce programme, chaque enfant a l’opportunité d’entendre l’ Evangile d’une façon adaptée à son âge et sa culture. Ni les enfants, ni leur famille ne sont obligés de « devenir chrétiens » pour bénéficier du parrainage. Vos lettres et vos questions offrent une autre opportunité pour votre filleul d’entendre l’ Evangile et de montrer la foi en action.
Comment partager des sujets personnels tels que la mort ou le divorce avec mon filleul ?
L’honnêteté et l’ouverture d’esprit invitent l’enfant à avoir une relation plus personnelle et plus profonde avec vous. Des euphémismes comme « il est parti » en référence à la mort, ne transmettent pas toujours le message que vous vouliez. Pour parler de sujets personnels comme la mort ou le divorce, la meilleure approche est de dire les faits : « Ma mère est morte » ou « Susanne et moi allons divorcer », plutôt que d’expliquer des détails ou d’utiliser des expressions détournées. Parce que l’enfant ne voit pas les choses sous le même angle que vous, selon sa culture, son âge et ses expériences personnelles, il est probable qu’il ne pose pas d’autres questions.
Comment poser des questions personnelles ou sensibles, comme celles liées à la santé, sans offenser l’enfant ou sa famille ?
Parler de sujets personnels demande une grande sensibilité, surtout pour communiquer par lettres et avec des différences de culture, et particulièrement quand les questions concernent la santé qui porte parfois un fort poids culturel. Poser ou non une question particulière dépend de votre relation avec l’enfant et de la nature de la question. Si vous n’êtes pas certain, attendez d’avoir construit une relation plus solide avec l’enfant ou d’avoir une meilleure connaissance de sa culture pour poser votre question. Invitez votre filleul dans une relation vraiment personnelle par la confiance et l’honnêteté. Partagez des choses avec votre filleul en premier. Souvenez-vous que vous êtes un conseiller. Montrez à votre filleul que vous vous souciez de lui ou d’elle en étant patient, ouvert, avenant et le plus important, impliqué.
Comment annoncer à mon enfant que je ne peux plus être son parrain?
Parlez avec votre filleul de manière claire et honnête. Il n’est pas nécessaire d’entrer dans les détails des raisons pour lesquelles vous ne pouvez pas continuer le parrainage. Par contre, faites ressortir les aspects positifs de votre relation. Par exemple, vous pouvez parler de :
• ce que vous avez le plus apprécié dans cette relation ;
• ce que vous avez appris de votre filleul, à propos de son pays, sa culture ou à propos de vous-mêmes ;
• à quel point vous êtes fier de lui ou d’elle ;
• que vous allez continuer de prier pour lui ou elle.
Si vous parrainez en groupe
Si vous parrainez en groupe, le mieux est de laisser une seule personne correspondre avec l’enfant. C’est beaucoup moins intimidant pour les enfants de parler à une seule personne qu’à un groupe d’adultes. Les mêmes principes s’appliquent aux lettres : l’enfant sera plus à l’aise en correspondant avec une personne représentant le groupe. Bien sûr, cette personne pourra présenter les membres du groupe et éventuellement utiliser une photo de l’ensemble pour donner une idée plus concrète à l’enfant.
Donnez à votre filleul le temps d’apprendre comment écrire une lettre
Les enfants aiment beaucoup recevoir des lettres, mais ils peuvent trouver très difficile de leur répondre. Ceci est particulièrement vrai pour les enfants jeunes, pour ceux qui commencent l’école tard, ou qui vivent dans des lieux isolés. Vous recevrez à peu près trois lettres par an de la part de votre filleul, et s’il le peut, il les écrira lui-même. Sinon, le personnel du centre d’accueil ou des professeurs aideront l’enfant que vous parrainez à rédiger sa lettre. Pour les aider, les professeurs utilisent des textes à trous et des textes à recopier (la plupart des enfants ont besoin d’aide jusqu’en troisième primaire ; certains en ont besoin pendant toute la durée du parrainage).