Les questions que vous vous posez

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Ne vous attendez pas au même type de relation qu’avec un correspondant classique. Vous recevrez des lettres régulièrement, mais vous n’aurez pas forcément une réponse après chaque lettre que vous écrivez. Votre filleul vit et va à l’école dans des conditions très différentes de celles en Belgique.

Il est souvent difficile de faire s’exprimer, par écrit, un enfant de moins de 8 ans. Soyez patient : votre relation devrait s’améliorer avec le temps, tandis que votre filleul gagne en maturité et apprend à écrire des lettres plus personnelles.

Des différences culturelles font que les lettres de votre filleul peuvent parfois paraître excessivement pieuses ou trop pleines de reconnaissance.

Vous recevrez un minimum de trois lettres par an de la part de votre filleul, en plus d’une nouvelle photo tous les deux ans.

Vous pouvez écrire à votre filleul aussi souvent que vous le souhaitez.  Nous vous encourageons à lui écrire au minimum deux fois par an, même s’il s’agit juste d’un petit mot. Des lettres courtes et simples nous aident au niveau de la traduction et sont à privilégier car votre filleul reçoit ainsi vos lettres plus rapidement.

La correspondance entre votre filleul et vous n’est pas comme une lettre que l’on poste et qui arrive « du jour au lendemain ».

Le parcours est long : le délai peut varier entre quelques semaines et plusieurs mois. Les envois de courrier sont groupés et transitent toujours par les bureaux nationaux locaux, lesquels les dispatchent ensuite dans les différents pays des parrains.

Mais ce parcours est « efficace »,  compte tenu des régions reculées dans lesquelles beaucoup d’enfants habitent et des difficultés d’acheminement dans certains pays.

Il faut se rappeler aussi que ce parcours intègre forcément une ou deux étapes de traduction.

Un membre du personnel du centre ou un professeur écrit habituellement à la place des enfants les plus jeunes. Parfois un parent écrit, mais ce n’est pas courant car beaucoup de parents ne savent ni lire ni écrire.

La plupart des enfants commencent à écrire leurs propres lettres lorsqu’ils entrent en primaire. Certains enfants dont ceux qui ont débuté leur scolarité plus tard peuvent avoir besoin d’être assistés par un membre du personnel pendant une plus longue période.

La communication interculturelle est difficile, et surtout la communication écrite. Ceci est encore plus vrai lorsque la communication écrite se fait entre un adulte et un enfant de différentes cultures.

Beaucoup d’enfants dans les pays en développement ne peuvent imaginer que quelqu’un puisse s’intéresser aux détails de leur vie (ex : leur taille, leur poids). Cela peut aussi être considéré comme vain de parler de choses personnelles.

Un enfant peut être réticent à s’ouvrir car partager peut représenter un risque au niveau émotionnel; l’enfant peut aussi avoir peur d’un rejet culturel. Toutefois, les enfants sont encouragés à partager ce qui ce passe dans leur vie et dans les vies de leur famille.

Développer la confiance dans une relation est suffisamment difficile sans frontière culturelle, géographique et d’âge. Vos lettres constantes et vos messages d’amour et de soutien sont inestimables et sans commune mesure. Vos paroles d’encouragement donnent de l’inspiration et de l’espoir à une âme qui vit dans le désespoir et le rejet, et qui n’a pas forcément l’aisance pour s’exprimer.

Beaucoup d’enfants dans les pays en développement ne saisissent pas immédiatement le concept de « conversation » par courrier et doivent apprendre à le faire.

Progressivement, vous devriez constater du progrès avec le temps et tandis que les talents d’écriture de votre filleul se développent.

Souvent, lorsqu’un enfant reçoit une lettre de son parrain, il la ramène à la maison pour la montrer à sa famille et puis il la garde dans un « endroit spécial ».

Quelques semaines plus tard, le personnel du centre prévoit un temps pour que les enfants écrivent des lettres à leurs parrains ; les enfants n’ont pas la dernière lettre avec eux et il se peut qu’ils ne se souviennent pas des questions qui leur étaient posées.

Souvent, un membre du personnel du centre ou un professeur va s’asseoir avec les enfants les plus jeunes et écrivent de la part de l’enfant. Ainsi les questions peuvent parfois être oubliées à cause de cela.

Lorsque les enfants sont inscrits au centre d’accueil, ils sont souvent trop jeunes pour épeler leur propre nom. Un parent, souvent illettré, va épeler le nom pour l’enfant, de la meilleure façon possible. Avec le temps, il peut s’avérer que l’orthographe est incorrecte car un membre de la famille a appris comment l’écrire correctement ou alors car le certificat de naissance de l’enfant a été trouvé (s’il existe).

De plus, dans beaucoup de cultures, il y a plusieurs orthographes correctes pour un prénom ; c’est pourquoi le dossier d’un enfant peut donner lieu à différentes orthographes à chaque fois qu’il est traité.

Dans ce cas, n’hésitez pas à contacter le service parrainage du SEL Projets au 010/65.08.51 du lundi au vendredi de 8h30 à 17h00; ou écrivez-nous au parrainages@selprojets.be ou via la page contact.