« Lire la lettre de son parrain, c’est s’ouvrir sur le monde »

Pour vous aider à écrire à votre filleul, nous vous proposons quelques conseils ci-dessous.

Tous les courriers doivent être adressés à notre bureau de Bierges ; nous nous occupons de son acheminement.

Pour plus d’informations à ce sujet, n’hésitez pas à contacter le bureau du Parrainage au SEL Projets.

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Comment écrire à votre filleul?

Vous pouvez écrire à votre filleul :

  • par courrrier postal à notre bureau : SEL Projets, Rue Provinciale 243, 1301 BIERGES
  • par courrier électronique au parrainages@selprojets.be (le délai d’acheminement vers votre filleul en sera raccourci) ;
  • via la page Contact de ce site.

S’il y a besoin de traduction, elle sera faite quel que soit le moyen de communication que vous utilisez.

N’oubliez pas de mettre une étiquette avec votre référence et celle de l’enfant sur tout ce que vous envoyez au SEL Projets. Ces étiquettes vous sont fournies quand vous débutez votre parrainage et nous pouvons vous en envoyer d’autres sur simple demande de votre part. Par courrier électronique, veuillez reprendre les références mentionnées sur les étiquettes dans votre Email, et sur les pièces jointes si vous en envoyez. Pour protéger votre vie privée, ne mettez jamais votre adresse personnelle sur la lettre.

Par courrier postal ou par courrier électronique, vous pouvez joindre des photos : les photos ne sont pas aussi courantes dans les pays en voie de développement que chez nous, elles seront grandement appréciées.

• Une photo de vous dans votre premier courrier : vous qui êtes cette personne du bout du monde qui s’intéresse à lui et qui prend soin de lui, ajoutera une dimension supplémentaire à votre relation. Elle personnalisera votre correspondance et aidera votre filleul à approfondir sa relation avec vous.

• d’autres photos par la suite, une photo de votre famille, vos amis ;

• des photos artistiques ;

• des photos de paysages ;

• des photos de vos animaux préférés, de votre ville ;

• des photos de joueurs de football, de rugby ou autres sportifs.

Évitez d’envoyer des photos mettant en relief les différences économiques entre vous et votre filleul (par exemple votre maison, vos voitures…). Examinez soigneusement ce qui se trouve en arrière-plan sur les photos. S’il vous arrivait d’envoyer une photo que notre équipe sur le terrain juge inadaptée, nous nous permettrons de vous contacter à ce sujet.

 

Merci de coller une étiquette sur chaque élément de votre courrier pour que l’enfant les reçoive effectivement. Si vous n’en avez plus nous pouvons vous en envoyer d’autres sur simple demande.

Non, ce n’est malheureusement pas possible. En raison des douanes et d’une réglementation stricte sur le courrier dans les différents pays où nous travaillons, les lettres qui ne seraient pas plates ou en papier ainsi que les lettres dépassant le format de 21 x 29,7 cm et une épaisseur supérieure à 6 mm pourraient être retenues par les douanes et retarder l’envoi de tout une liasse de lettres pendant plusieurs semaines. Si vous souhaitez lui faire un cadeau, vous pouvez faire un versement et laissez les responsables du centre d’accueil acheter sur place ce qui pourrait faire vraiment plaisir ou être utile à votre filleul.

La correspondance avec votre filleul doit obligatoirement passer par le SEL Projets. L’expérience a prouvé qu’acheminer le courrier par l’intermédiaire de notre partenaire était le moyen le plus efficace de traiter la correspondance. Cela nous permet de proposer un service de traduction approprié dont vous-même et votre filleul avez besoin pour parvenir à une communication efficace. Cela nous permet d’obtenir un acheminement plus sûr, ce courrier étant remis personnellement aux enfants habitant dans des zones reculées ou très instables. Cela nous permet de protéger les enfants et votre vie privée. Pour plus d’informations à ce sujet, n’hésitez pas à contacter le bureau du Parrainage au SEL Projets.

Vous pouvez écrire à votre filleul aussi souvent que vous le désirez. Vous recevrez au moins trois lettres par an de votre filleul. Nous vous encourageons à en faire au moins autant, même si ce n’est qu’une courte lettre ou une carte. Il vaut mieux privilégier les lettres courtes et simples afin de faciliter la traduction.

Cartes postales, cartes spéciales, marque-page, timbres, pages à colorier, photos, autocollant, et dessins … peuvent accompagner la lettre que vous avez écrite. Les enfants aiment beaucoup recevoir ce genre de documents qui leur montre l’amour particulier que vous leur portez. Vous pourriez aussi leur envoyer une copie de leur propre photo ! Chacun de ces supports doit rester au format A4 maximum (21 x 29,7 cm). Veuillez noter qu’il n’est pas possible d’envoyer d’objet ou de colis à votre filleul. Uniquement des supports papiers !

Parlez de choses que votre filleul peut comprendre facilement. Voici quelques exemples :

• Décrivez votre famille. Les enfants aiment beaucoup recevoir des photos de la famille de leur parrain.

• Discutez de vos passe-temps favoris. Racontez ce que vous avez fait pendant les vacances. Parlez de sports ou d’activités que vous appréciez.

• Une description de votre lieu de travail, de votre église ou de votre école peut intéresser l’enfant que vous parrainez. La description de votre travail convient particulièrement bien pour les enfants un peu plus âgés.

• Expliquez ce qui se fait dans votre pays pour les fêtes.

• Donnez une description générale de l’endroit où vous vivez (mais attention : ne donnez pas votre adresse !).

• Encouragez votre filleul à chaque succès et à chaque étape importante de sa vie.

• Souvenez-vous de votre enfance !

• Parlez de ce que vous avez vécu ou êtes en train de vivre, de quelque chose que vous avez appris à l’école…

• Décrivez comment vous avez surmonté un défi ou atteint un but,

• Partagez vos histoires et versets bibliques préférés. Rappelez à votre filleul que vous priez pour lui ou elle régulièrement.

• Mentionnez des éléments dont votre filleul a parlé dans ses lettres. Nous vous demandons également de ne pas écrire de lettre de plus d’une page pour faciliter le travail de nos traducteurs bénévoles. Cela permettra aussi aux lettres d’arriver plus rapidement à destination.

Quelques sujets pourraient mettre votre filleul mal à l’aise.

• Ne pas détailler ses possessions matérielles (par exemple en insistant sur la taille de votre maison ou sur la marque de votre voiture). Ceci ne ferait que creuser la différence entre vous et l’enfant que vous aidez.

• Ne pas suggérer que votre filleul vienne visiter votre pays.

• Ne pas demander à votre filleul le genre de cadeau qu’il voudrait que vous lui envoyiez. Dans beaucoup de pays, cette question mettrait l’enfant dans une situation très gênante sur le plan social.

• Ne pas lui demander de vous adresser des photos : trouver un appareil photo peut être quelque chose de très difficile, voire coûteux.

• Ne pas utiliser de l’argot ou d’autres expressions difficiles à traduire ou à comprendre.

• Ne pas exprimer d’opinions politiques.

Oui, bien sûr. Mais il ne faut pas oublier que le programme de parrainage est proposé aux familles sans distinction de religion. Dans ce programme, chaque enfant a l’opportunité d’entendre l’ Evangile d’une façon adaptée à son âge et sa culture. Ni les enfants, ni leur famille ne sont obligés de « devenir chrétiens » pour bénéficier du parrainage. Vos lettres et vos questions offrent une autre opportunité pour votre filleul d’entendre l’ Evangile et de montrer la foi en action.

L’honnêteté et l’ouverture d’esprit invitent l’enfant à avoir une relation plus personnelle et plus profonde avec vous. Des euphémismes comme « il est parti » en référence à la mort, ne transmettent pas toujours le message que vous vouliez. Pour parler de sujets personnels comme la mort ou le divorce, la meilleure approche est de dire les faits : « Ma mère est morte » ou « Susanne et moi allons divorcer », plutôt que d’expliquer des détails ou d’utiliser des expressions détournées. Parce que l’enfant ne voit pas les choses sous le même angle que vous, selon sa culture, son âge et ses expériences personnelles, il est probable qu’il ne pose pas d’autres questions.

Parler de sujets personnels demande une grande sensibilité, surtout pour communiquer par lettres et avec des différences de culture, et particulièrement quand les questions concernent la santé qui porte parfois un fort poids culturel. Poser ou non une question particulière dépend de votre relation avec l’enfant et de la nature de la question. Si vous n’êtes pas certain, attendez d’avoir construit une relation plus solide avec l’enfant ou d’avoir une meilleure connaissance de sa culture pour poser votre question. Invitez votre filleul dans une relation vraiment personnelle par la confiance et l’honnêteté. Partagez des choses avec votre filleul en premier. Souvenez-vous que vous êtes un conseiller. Montrez à votre filleul que vous vous souciez de lui ou d’elle en étant patient, ouvert, avenant et le plus important, impliqué.

Parlez avec votre filleul de manière claire et honnête. Il n’est pas nécessaire d’entrer dans les détails des raisons pour lesquelles vous ne pouvez pas continuer le parrainage. Par contre, faites ressortir les aspects positifs de votre relation. Par exemple, vous pouvez parler de :

• ce que vous avez le plus apprécié dans cette relation ;

• ce que vous avez appris de votre filleul, à propos de son pays, sa culture ou à propos de vous-mêmes ;

• à quel point vous êtes fier de lui ou d’elle ;

• que vous allez continuer de prier pour lui ou elle.

Si vous parrainez en groupe, le mieux est de laisser une seule personne correspondre avec l’enfant. C’est beaucoup moins intimidant pour les enfants de parler à une seule personne qu’à un groupe d’adultes. Les mêmes principes s’appliquent aux lettres : l’enfant sera plus à l’aise en correspondant avec une personne représentant le groupe. Bien sûr, cette personne pourra présenter les membres du groupe et éventuellement utiliser une photo de l’ensemble pour donner une idée plus concrète à l’enfant.

Les enfants aiment beaucoup recevoir des lettres, mais ils peuvent trouver très difficile de leur répondre. Ceci est particulièrement vrai pour les enfants jeunes, pour ceux qui commencent l’école tard, ou qui vivent dans des lieux isolés. Vous recevrez à peu près trois lettres par an de la part de votre filleul, et s’il le peut, il les écrira lui-même. Sinon, le personnel du centre d’accueil ou des professeurs aideront l’enfant que vous parrainez à rédiger sa lettre. Pour les aider, les professeurs utilisent des textes à trous et des textes à recopier (la plupart des enfants ont besoin d’aide jusqu’en 3ème primaire ; certains en ont besoin pendant toute la durée du parrainage).

Les questions que vous vous posez

Ne vous attendez pas au même type de relation qu’avec un correspondant classique. Vous recevrez des lettres régulièrement, mais vous n’aurez pas forcément une réponse après chaque lettre que vous écrivez. Votre filleul vit et va à l’école dans des conditions très différentes de celles en Belgique.

Il est souvent difficile de faire s’exprimer, par écrit, un enfant de moins de 8 ans. Soyez patient : votre relation devrait s’améliorer avec le temps, tandis que votre filleul gagne en maturité et apprend à écrire des lettres plus personnelles.

Des différences culturelles font que les lettres de votre filleul peuvent parfois paraître excessivement pieuses ou trop pleines de reconnaissance.

Vous recevrez un minimum de trois lettres par an de la part de votre filleul, en plus d’une nouvelle photo tous les deux ans.

Vous pouvez écrire à votre filleul aussi souvent que vous le souhaitez.  Nous vous encourageons à lui écrire au minimum deux fois par an, même s’il s’agit juste d’un petit mot. Des lettres courtes et simples nous aident au niveau de la traduction et sont à privilégier car votre filleul reçoit ainsi vos lettres plus rapidement.

La correspondance entre votre filleul et vous n’est pas comme une lettre que l’on poste et qui arrive « du jour au lendemain ».

Le parcours est long : le délai peut varier entre quelques semaines et plusieurs mois. Les envois de courrier sont groupés et transitent toujours par les bureaux nationaux locaux, lesquels les dispatchent ensuite dans les différents pays des parrains.

Mais ce parcours est « efficace »,  compte tenu des régions reculées dans lesquelles beaucoup d’enfants habitent et des difficultés d’acheminement dans certains pays.

Il faut se rappeler aussi que ce parcours intègre forcément une ou deux étapes de traduction.

Un membre du personnel du centre ou un professeur écrit habituellement à la place des enfants les plus jeunes. Parfois un parent écrit, mais ce n’est pas courant car beaucoup de parents ne savent ni lire ni écrire.

La plupart des enfants commencent à écrire leurs propres lettres lorsqu’ils entrent en primaire. Certains enfants dont ceux qui ont débuté leur scolarité plus tard peuvent avoir besoin d’être assistés par un membre du personnel pendant une plus longue période.

La communication interculturelle est difficile, et surtout la communication écrite. Ceci est encore plus vrai lorsque la communication écrite se fait entre un adulte et un enfant de différentes cultures.

Beaucoup d’enfants dans les pays en développement ne peuvent imaginer que quelqu’un puisse s’intéresser aux détails de leur vie (ex : leur taille, leur poids). Cela peut aussi être considéré comme vain de parler de choses personnelles.

Un enfant peut être réticent à s’ouvrir car partager peut représenter un risque au niveau émotionnel; l’enfant peut aussi avoir peur d’un rejet culturel. Toutefois, les enfants sont encouragés à partager ce qui ce passe dans leur vie et dans les vies de leur famille.

Développer la confiance dans une relation est suffisamment difficile sans frontière culturelle, géographique et d’âge. Vos lettres constantes et vos messages d’amour et de soutien sont inestimables et sans commune mesure. Vos paroles d’encouragement donnent de l’inspiration et de l’espoir à une âme qui vit dans le désespoir et le rejet, et qui n’a pas forcément l’aisance pour s’exprimer.

Beaucoup d’enfants dans les pays en développement ne saisissent pas immédiatement le concept de « conversation » par courrier et doivent apprendre à le faire.

Progressivement, vous devriez constater du progrès avec le temps et tandis que les talents d’écriture de votre filleul se développent.

Souvent, lorsqu’un enfant reçoit une lettre de son parrain, il la ramène à la maison pour la montrer à sa famille et puis il la garde dans un « endroit spécial ».

Quelques semaines plus tard, le personnel du centre prévoit un temps pour que les enfants écrivent des lettres à leurs parrains ; les enfants n’ont pas la dernière lettre avec eux et il se peut qu’ils ne se souviennent pas des questions qui leur étaient posées.

Souvent, un membre du personnel du centre ou un professeur va s’asseoir avec les enfants les plus jeunes et écrivent de la part de l’enfant. Ainsi les questions peuvent parfois être oubliées à cause de cela.

Lorsque les enfants sont inscrits au centre d’accueil, ils sont souvent trop jeunes pour épeler leur propre nom. Un parent, souvent illettré, va épeler le nom pour l’enfant, de la meilleure façon possible. Avec le temps, il peut s’avérer que l’orthographe est incorrecte car un membre de la famille a appris comment l’écrire correctement ou alors car le certificat de naissance de l’enfant a été trouvé (s’il existe).

De plus, dans beaucoup de cultures, il y a plusieurs orthographes correctes pour un prénom ; c’est pourquoi le dossier d’un enfant peut donner lieu à différentes orthographes à chaque fois qu’il est traité.

Dans ce cas, n’hésitez pas à contacter le service parrainage du SEL Projets au 010/65.08.51 du lundi au vendredi de 8h30 à 17h00; ou écrivez-nous à parrainages@selprojets.be ou via la page contact.